Le CSDASP 37 existe depuis 2004 et a mené de nombreuses luttes et actions, vous trouverez ci après les tracts, communiqués, textes et brochures, ainsi que quelques photos et vidéos.

SOUTIEN AUX DEMANDEURS D'ASILE A TOURS

7 AOUT 2009

Suite à la mobilisation de Chrétiens Migrants, du Collectif de soutien aux
Demandeurs d'asile et aux Sans Papier, de Droit Au Logement et de SOS Soutien
Sans Papier, deux des familles demandeuses d'asile à la rue seront
hébergées dès ce vendredi soir au centre d'hébergement Anne de Beaujeu
d'Amboise et seront convoquées lundi à la préfecture d'Orléans pour
traiter leur demande d'asile.
Mais quid des autres familles mobilisées ?
Combien de temps encore leur sort dépandra-t-il à la fois du 115 et du bon
vouloir de la préfeccture de Tours ?
Il ne faudrait pas oublier qu'il y a une centaine de personne demandeuses
d'asile en attente en Indre et Loire et encore plus au niveau national.
Cette situation déplorable est le résultat de la régionalisation des
plate-forme d'accueil et de la politique xénophobe de l'état.

Liberté de circulation et d'installation.

Régularisation de tous les sans papier.

Destruction des camps de rétention.

6 AOUT 2009
Après un rendez-vous avec Mme Arlette Bosch, adjointe aux affaires sociales de la ville de Tours, qui a débouché sur l'obtention de chèques-services du CCAS (nourriture) mais absolument rien sur l'hébergement des familles, le demandeurs d'asile qui sont à la rue. Ce soir, à 17 heures, le 115, numéro d'urgence géré par l'Entraide Ouvrière, il n'y a toujours pas de place même en foyer d'urgence pour ces hommes, ces femmes et ces enfants qui sont donc condamnés à dormir dans la rue. C'est inacceptable !
A quoi sert que l'état français ait signé la convention de Genève qui régit le droit des demandeurs d'asile (hébergement, suivi social, scolarisation des enfants,...) ?
L'état français serait-il parjure ?
Les militants restent mobilisés avec les familles demandeuses d'asile dormant à la rue.

Liberté de circulation et d'installation !

Contact : 06 34 19 64 98

Communiqué du Chrétiens Migrants, CSDASP37, DAL37, RESF37 et Sos Soutien aux Sans Papiers.

5 AOUT 2009

LES DEMANDEURS D’ASILE NE SONT PAS DES PIONS
SUR L’ECHIQUIER DU POUVOIR !

Suite à la régionalisation des préfectures et des plateformes AFTAM (service d’accueil des demandeurs d’asile), à Tours comme ailleurs se pose le problèmes de l’accueil, de l’hébergement et du suivi social de centaines de demandeurs d’asile. La fermeture de la plateforme de Tours a provoqué la disparition de 250 places d’hébergement.
Les migrants arrivant à Tours et désirant déposer une demande d’asile auprès de l’OFPRA doivent retirer un dossier à la préfecture de Tours, puis pour le remplir, ils n’ont d’autre choix que de s’adresser à une petite association de bénévoles puisqu’il n’y a plus de structure officielle pour le faire. Ceci fait, ils doivent attendre que la Préfecture d’Orléans les convoque, puis s’y rendre par leurs propres moyens alors que l’Etat s’était engagé à assumer les titres de transports. A Orléans, rien n’est prévu pour les héberger ni même pour les aider à avoir un traducteur. Les demandeurs d’asile reviennent donc à Tours attendre, dans la rue, la réponse de l’OFPRA. Ils sont alors condamner à errer en centre ville, sans même pouvoir poser ne serait ce qu’une tente sous un porche, sans se faire refouler par les forces de l’ordre….
Ainsi en Indre et Loire, 130 personnes sont en attente d’un logement en CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asile) auquel ils ont droit selon la Convention de Genève, signée par l'Etat français, qui l'oblige à accueillir dignement toute personne sollicitant le statut de réfugié. L’Etat doit donner les moyens (financiers, matériels) pour que ces êtres humains ne soient pas à la rue et puissent mener une vie sociale normale. Dans sa logique de fermetures des frontières et d’Europe forteresse, le gouvernement de Sarkozy a bien su orchestrer ses réformes concernant les migrants : en compliquant à l’extrême leurs démarches, en les précarisant de plus en plus, il les décourage à demander un statut de réfugié. Cette logique est absurde car jamais une frontière n’arrêtera un être humain fuyant l’extrême misère, la guerre et ses violences.
Nous nous opposerons toujours à la barbarie de l’Etat !
DES LOGEMENTS POUR TOUS
REQUISITION DES LOGEMENTS VIDES
DES PAPIERS POUR TOUS
LIBERTE DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION
FERMETURE ET DISPARITION DES CAMPS DE RETENTION
Collectif de Soutien aux Demandeurs d'Asile et aux Sans Papiers

Plainte au Procureur de la république par l'avocate Lison-Croze

04 AOUT 2009
Les membres de csdasp37, DAL, Chrétiens Migrants, RESF, Sos soutien Sans
Papiers sont devant le commissariat central de tours pour protester contre
la mise à la rue de 12 demandeurs d'asile dont 8 enfants. 130 personnes à
Tours attendent une place en CADA.
Les membres de Chrétiens Migrants qui voulaient porter plainte pour mise en danger de la vie d'autrui ont été repoussés par les policiers.
Le csdasp37 soutient les Demandeurs d'Asile et refuse les propositions proposées par la Croix Rouge à savoir un parking souterrain au centre commercial des Fontaines.
Le csdasp37 appelle toutes et tous au commissariat rue marceau, ce mardi 4
août 2009.

Les Demandeurs d'Asile ne sont ni des chiens ni des pions sur l’échiquier des pouvoirs.

06 34 19 64 98

_________________________

Communiqué du CSDASP37 suite à l'expulsion de la Bourse

Le mardi 24 Juin, des CGTistes débarquent à la bourse du travail masqués et
armés, pour expulser les sans-papiers qui occupent depuis 14 mois.
L'opération se déroule sous la protection de la police. Malgré cette
collaboration entre les deux institutions, les sans-papiers continuent de
résister en occupant la rue au pied de la bourse.

Ce syndicat aurait-il oublié ses racines ? Lui qui autrefois s'investissait
dans de nombreuses luttes contre le capital fait aujourd'hui la sale besogne
de celui-ci. Lui qui autrefois s'attaquait aux patrons en faisant usage du
sabotage comme moyen de lutte, noyaute aujourd'hui chacune d'elles en
utilisant les méthodes violentes de la police.

Cette décision politique de la CGT parisienne met les sans-papiers dans une
situation dangereuse, à la merci de probables rafles et donc d'expulsions.
Il est intolérable qu'une organisation syndicale ou politique soit à tel
point hypocrite. Comment peut-on prétendre soutenir les sans-papiers en
lutte et à la fois se laver les mains des conséquences de cet acte ?

*Faudra-t-il voir en la rue Charlot, une "Jungle" parisienne ? *

Que ce soit à la bourse, à Calais, ou dans les camps de rétention, les
sans-papiers ont su se regrouper et devenir une force politique.
Qu'attendent donc les différents collectifs qui luttent pour la liberté de
circulation et d'installation pour converger ensemble autour de cette force?

Des papiers pour tous et toutes!
Liberté de circulation et d'installation!

CSDASP37
(Collectif de Soutien aux Demandeurs d'Asile et aux Sans Papiers)
http://csdasp37.free.fr

Brochure du CSDASP37 sur le NO BORDER à Calais à télécharger en pdf (cliquez sur l'image)

LA REVOLTE GRONDE
VOS PRISONS ET VOS CAMPS NE NOUS ARRETERONT PAS !


Ceux qui volent: on les emprisonnent, ceux qui tuent aussi, ceux qui sont étrangers et ceux qui résistent à l'Etat (totalitaire ?) également. Par contre tel haut personnage fait voter des morts pour assurer son élection dans une mairie de Paris, restera en liberté avec un sursit comme épée de Damoclès et une amende . Lorsque Chirac et consorts piquent des sommes époustouflantes à la mairie de Paris pour faire fonctionner le RPR, l’affaire est classée ! Ainsi, une personne des classes dominées court plus de risques d’être incarcérée lorsqu’elle vole à l’étalage, qu’un bourgeois quant il détourne des millions d’euros !
Les prisons sont pleines d’hommes, de femmes et d'enfants. Depuis des siècles qu’elles existent, elles n’ont montré qu’une chose : elles ne sont pas une solution, mais simplement l’expression d’une vengeance des nantis lorsque les pauvres refusent leur domination et un moyen de reléguer tous les indésirables pour ces mêmes dominants, qu’ils soient aristocrates du temps des rois ou bourgeois dans la société capitaliste.
Le Collectif de Soutien aux Demandeurs d'Asile et aux Sans Papiers et d'autres luttent pour la régularisation de tous les sans papiers, pour la libre circulation et contre la xénophobie d'état, la fermeture et la disparition des camps de rétention.
Dans la situation actuelle, il est difficile de ne pas faire des parallèles entre le régime de Vichy et la politique de tous les gouvernements depuis une trentaines d’années en matière d’immigration. Sarkozy ne fait qu'accélérer un processus déjà bien engagé. Le consensus au sein de la caste politico-gouvernementale est très fort. Les sans papiers, les demandeurs d'asile (et tout les sans...) se retrouvent peu à peu enfermés, maltraités et expulsés parce que leur seul tord et d'avoir fui ou quitté leur pays d'origine. Enfants, parents, femmes ou hommes sont arrêtés et placés en rétention puis expulsés de force.
Mais les camps de rétention sont de plus en plus nombreux à bruler par les flammes et par la rage. Nous voulons que ces camps pour étrangers soient non seulement fermés mais détruit pour ne pas qu'ils soient réutilisés pour y enfermer quiconque dans un avenir plus ou moins proche.
On ne peut oublier que les camps ouverts par Daladier pour « accueillir » les réfugiés espagnols à la suite de la défaite de la révolution, « hébergèrent » des Juifs, des Tziganes... pendant le régime de Vichy. Le camp de Rivesaltes (proche de Perpignan) est emblématique. Après avoir été ouvert par les gouvernements avant et pendant la Seconde guerre mondiale pour y enfermer des gens victime du racisme d’Etat, il fut utilisé pour incarcérer des prisonniers de guerre allemands et italiens. Ensuite ce fut au tour d’Algériens pendant la guerre d’Algérie. Ce même camp reçut des harkis à la fin de celle-ci. Au début des années 80, l’Etat le réouvrit pour y retenir des sans papiers. Il n’a été fermé qu’au début des années 2000 au profit d’un nouveau camp de rétention construit près de l’aéroport local. Cela montre qu’on sait où commence un outil de répression, mais on ne peut jamais prévoir où il se terminera !

Lors du dernier sommet de l'OTAN en avril, de nombreuses personnes ont manifesté leur révolte, leur opposition à cette machine de guerre impérialiste et leur refus qu’elle soit aussi utilisée à des fins de « maintien de l’ordre » capitaliste si la crise sociale s’amplifie.
Le service d'ordre à Strasbourg composés de plus de 5oooo policiers (français et allemands) et gendarmes n'a pas empêché les manifestants d'agir. Pour maintenir le calme dans les foyers et tenter de nous terroriser, Sarkozy et ses ministres n’ont pu nous faire taire, même si ils ont réussi à nous contenir dans les périmètres qu’ils avaient imposés ; coût de l’opération : des millions d'euros dépensés, alors qu’il n’y aurait pas de moyens pour trouver des logements pour les SDF, que notre santé, l’éducation... sont de plus en plus soumises aux aléas de la privatisation.
Non contents de notre expression et pour tenter de nous museler, maintenant l’Etat réclame des exemples. Sur les 11 inculpations, la justice soit disant indépendante a pourtant exécuté les propos du président et de la sinistre de l’intérieur. Des peines de prions de 6 mois à 1 ans de prison ont été « distribuées » par le tribunal sans qu'il n'y ait de preuves ni de délit. Parmi eux 3 militants de Tours, dont un membre du CSDASP, dénoncés par un vigile d’un super marché (Auchan). Ils ont été arrêtés pour avoir simplement achetés de l'alcool à brulé et... une serpillière ! Après l'énoncé de la nullité lors de leur procès le 5 mai en raison d’erreurs de procédure (en fait les flics ont été incapables de recopier correctement le numéro de l’article de loi par rapport auquel nos 3 camarades devaient être poursuivis, ce qui en dit long sur le sérieux des procédures engagées) la procureur fait appel. Le 22 juin, nos camarades comparaîtront de nouveau devant le tribunal de Strasbourg. Le porte voix de Sarkozy/Dati réclame jusqu'à 12 mois de prison ferme.

A Tours, le squat « Le pied de biche », autogéré par le Collectif la Victoire, est un lieu d’habitation et de lutte où se rencontrent et agissent plusieurs collectifs mobilisés contre le capitalisme, la xénophobie, le productivisme, le sexisme, la domination, le fascisme... Ce squat a subi une descente de flics : deux habitants arrêtés, dont l’un est convoqué le 12 août au tribunal correctionnel. Pourquoi ? Lors d’une manifestation étudiante, notre camarade serait, selon la police, auteur de dégradations envers la vitrine d'ADIA (boite d’intérim). Plusieurs témoignages montrent que notre camarade participait à la manifestation, mais qu’en aucune façon il n’a brisé la vitrine de cette officine de la précarité. Son tord serait-il qu’il soit membre du Collectif la Victoire ainsi que du CSDASP et qu’il vit dans un squat, refusant le salariat et de devoir payer un loyer pour engraisser un proprio ?
Que l'on soit enfermé pour un vol, parce qu’on a une nationalité différente ou pour faire taire toute forme de rébellion, les prisons ne seront jamais des centres de rééducation, ni des instituts pédagogiques. La prison et les camps brisent les liens familiaux, amicaux, sociaux et autres, détruisent bon nombre de personnes.
L’enfermement dans des camps de rétention ou en prison n’a jamais empêché quiconque de vouloir franchir des frontières, de s’installer où il le souhaite ou de trouver des moyens pour ne plus subir l’exploitation, exprimer sa révolte et sa volonté d’un autre futur en le construisant dès à présent.
Les prisons, les camps doivent être détruits car l’enfermement est antinomique avec une société fondée sur l’égalité sociale et la solidarité !
LE COLLECTIF DE SOUTIEN AUX DEMANDEURS D'ASILES ET AUX SANS PAPIERS et LE COLLECTIF LA VICTOIRE soutiennent les inculpés de Villiers le bel, de Tarnac, d'Athènes, de Vincennes, de Strasbourg et d’ailleurs...
La prison ça suffit, notre liberté n'a pas de prix et n'est pas négociable
A bas les prisons et les camps de rétention
Liberté de circulation et d'installation

Tours, le 06/06/09

Collectif La Victoire
la-victoire@laposte.net

Collectif de Soutien aux Demandeurs d'Asile et aux Sans Papiers
06 34 19 64 98
csdasp37@no-log.org

 

Tours, le 3/04/09

NOUS AVONS IMPOSE LE MAINTIEN DU DISPOSITIF HIVERNAL !

La fin du dispositif hivernal a été perturbée à Tours, comme les années précédentes. Mais nous avons obtenu cette fois ci que la préfecture annonce, mardi 31 mars, que la loi DALO serait appliquée dans le département : aucune personnes et familles hébergées dans les foyers et chambres d’hôtel ne seraient jetées à la rue tant que des propositions concrètes ne leur seraient faites.


Ainsi le CHUTHE continue d’accueillir les résidents en attendant qu’on leur propose des solutions d’hébergement ou de logement, idem pour les familles hébergées dans les hôtels. Au foyer Germaine Dolbeau, la famille, dont l’Entr’Aide Ouvrière avait prévue une fin de prise en charge, n’a pas été mise dehors. La présence devant le foyer, mardi 31 mars dès 7 h du matin, entre autres, d’enseignants de l’école Claude Bernard à Tours, où est inscrite une des enfants de la famille, a permis de renforcer le rapport de force. Ces derniers avaient, dans les jours précédents, écrit une lettre au président de l’EAO pour exprimer leur opposition à cette volonté de l’EAO.
Nous avons rencontré un problème avec la famille rom du Kosovo (demandeuse d’asile), hébergée par la préfecture dans un hôtel. Mercredi 1er avril, cette famille se retrouve à la rue. Elle est composée des deux parents, de deux de jumeaux de 15 mois et d’un enfant de moins de 3 ans. Le Conseil Général est dans l’obligation de la prendre en charge. L’Aide Sociale à l’Enfance (service du CG) doit organiser l’hébergement. Un référé a donc été entamé auprès du tribunal de Tours pour que cette collectivité territoriale remplisse ses obligations légales. Dans l’immédiat, nous avons imposé à la préfecture qu’elle poursuive l’hébergement, ce qu’elle a fait jusqu’au 6 avril au matin. Ensuite cette famille devrait être orientée dans un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA). Nous devons rester vigilant, malgré tout. En effet, alors que la préfecture annonçait que personne ne serait sorti des lieux d’hébergement, elle jetait à la rue, le lendemain de sa déclaration, une famille. Si le CSDASP, ne s’était pas mobilisé en faisant pression pendant des heures à la préfecture et ensuite au commissariat, la préfecture aurait agi contrairement à ce qu’elle avait déclaré
la veille ! L’Etat est toujours égal à lui même : « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » !


Actuellement, deux familles rom de Yougoslavie risquent d’être expulsées de leurs chambres d’hôtel au Comté à Tours. Elles sont sans papiers et sous la responsabilité de l’EAO. Si cette association les jette à la rue, elle les jettera dans la gueule du loup : les flics n’auront plus qu’à se servir pour les placer en rétention et organiser leur expulsion vers la Yougoslavie. Il est impensable que cette association, disant lutter contre l’exclusion, collabore ainsi avec la police et la politique de Sarkozy !


Monsieur et Madame Belhachemi vont enfin obtenir satisfaction. Depuis plus d'un an, ce couple essaye d'obtenir le Document de Circulation pour Etranger Mineur (DCEM) pour leur fille adoptive Nora Mekhloufa. La préfecture refusait de leur délivrer, arguant que les procédures d'adoption algériennes ne sont pas reconnues par l'Etat français. Dans un geste désespéré, le père de Nora avait tenté de s'immoler à Tours. Après de multiples interventions du collectif, l'interpellation de l'Ambassadeur d'Algérie, le préfet vient de décider qu'il délivrera dans les prochains jours le fameux document permettant à Nora de pouvoir franchir les frontières sans avoir la crainte de ne plus pouvoir revenir en France. Là encore, la mobilisation a payé !


De même, Madame Mabrouk va obtenir un titre de séjour. La préfecture refusait de lui en délivrer un puisqu’elle n’avait pas vécu 3 ans avec son conjoint. Madame a décidé de se séparer de son mari en raison des violences qu’elle subissait. Ainsi la préfecture reprochait à Madame Mabrouk de s’être enfuie afin de se protéger. Là aussi la mobilisation du collectif a permis de faire revenir la préfecture sur sa position intransigeante.
Nous nous opposerons toujours à la barbarie de l’Etat !


DES LOGEMENTS POUR TOUS
REQUISITION DES LOGEMENTS VIDES
DES PAPIERS POUR TOUS
LIBERTE DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION
FERMETURE ET DISPARITION DES CAMPS DE RETENTION

 

Les associations et collectifs signataires de l'appel "En avril ne te
découvre pas d'un toît" étaient présents ce matin devant les différents
lieux d'hébergements expulsant des dizaines de personnes, pour cause de
fin de trêve hivernale. Cette présence avait pour but d' inviter les
résidents à rester dans les locaux et de les soutenir.
Ceux-ci ont pu être hébergés jusqu'à demain matin dans les mêmes lieux :
l'hôtel Le Comté rue Auguste Comte à côté de la gare de Tours, l'hôtel
Saint Eloi au bout du boulevard Béranger, accueillant des familles logées
par l'Entr'Aide Ouvrière, et l'hôtel de la Tranchée, accueillant une
famille logée par la municipalité de Tours.
Rappelons que la préfecture, après trois jours de déni, avait fini par
loger une famille dans un hôtel de Saint Avertin, jusqu'au 1er avril.
Le directeur du cabinet du préfet d'Indre et Loire a déclaré par ailleurs
aujourd'hui que le CHUTHE (143 rue Saint François à Tours derrière le
stade Tonnelé) qui devait aussi fermer le 1er avril, resterait ouvert
jusqu'au relogement des personnes qui y sont hébergées.
Seule la lutte paie!

Nous appelons tous et toutes à venir nous rejoindre Mercredi 1er avril :
nous maintenons le rassemblement dès 7H00 devant le CHUTHE, 143 rue Saint
François à Tours derrière le stade Tonnelé, afin de rejoindre à nouveau
les familles logées dans les hôtels et de les soutenir.

L'article 4 de la loi DALO affirme : « Toute personne accueillie dans une
structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y demeurer, dès lors
qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée.
Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou
de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »
Nous exigeons pour notre part un logement, des papiers, pour tous et
toutes! Nous nous opposerons toujours activement aux expulsions!
RENDEZ VOUS Mercredi 1er avril, dès 7H00 devant le CHUTHE
Collectif de Soutien aux Demandeurs d'Asile et aux Sans Papiers

EN AVRIL NE TE DECOUVRE PAS D'UN TOIT !

Officiellement, le dispositif hivernal devrait être fermé mercredi 1er avril au matin. Ainsi des dizaines de personnes vont être jetées à la rue.
Comme tous les ans des hommes, des femmes et des enfants seront mis en danger s'ils sont contraints de coucher dehors sans nourriture ni soins. L'Entr'Aide Ouvrière est le principal gestionnaire de ce dispositif, mais la municipalité de Tours et la préfecture d'Indre-et-Loire sont aussi impliquées. L'EAO gère le CHUTHE, foyer d'urgence hébergeant des hommes, le foyer Germaine Dolbeau où sont accueillies des familles, et loue des chambres d'hôtel où séjournent également des familles. La municipalité loue une chambre d'hôtel où est accueillie une famille et la préfecture héberge aussi une famille rom du Kosovo depuis quelques jours (rappelons qu'elle ne lui donne pas les moyens de manger !). On ne peut accepter que des êtres humains soient mis à la rue ! L'article 4 de la loi DALO affirme : « Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »
Lorsque le Parlement vote des lois allant vers une avancée sociale, il y a tout lieu de s'étonner que l'Etat ne donne pas les moyens nécessaires pour qu'elles puissent être appliquées. A quoi sert un droit s'il demeure virtuel, s'il ne peut être concrétisé ? L'EAO risque de nouveau d'être
contrainte d'agir à l'opposer de ses objectifs : la lutte contre l'exclusion. En conséquence, imposera-t-elle à ses salariés de faire fi
des droits des usagers en leur demandant de mettre des gens à la rue ? Il est indispensable que cette Association se mobilise pour imposer aux
services publics qu'ils respectent leurs obligations légales. Le Code de l'action sociale et des familles impose au Conseil Général
d'héberger les femmes enceintes ou ayant des enfants dont l'un d'entre eux a moins de 3 ans. L'article L222-5 (modifié par la loi n°2007-293 du 5/03/07) stipule en effet : « Sont pris en charge par le service de l'aide sociale à l'enfance sur décision du président du conseil général : 4° Les femmes enceintes et les mères isolées avec leurs enfants de moins de trois ans qui ont besoin d'un soutien matériel et psychologique. Ces
dispositions ne font pas obstacle à ce que les établissements ou services qui accueillent ces femmes organisent des dispositifs visant à préserver
ou à restaurer des relations avec le père de l'enfant, lorsque celles-ci sont conformes à l'intérêt de celui-ci. »
Cela signifie donc que toute famille, ayant, au moins un enfant de moins de 3 ans, doit prise en charge par l'ASE. En Indre-et-Loire, le Conseil
Général a le choix entre l'hébergement en foyer maternel (si le père est absent), l'hébergement dans le foyer Albert Camus de l'EAO, l'hébergement dans un hôtel ou un appartement. Rappelons que sur Tours, il y a, selon le maire de la ville, 2000 logements vides.
Dès le 31 mars, les premières expulsions du foyer Germaine Dolbeau devraient avoir lieu. Les associations et collectif signataires seront
présents devant celui-ci pour inviter les résidents à rester dans les locaux et les soutenir.
Le 1er avril les mêmes signataires seront présents devant le CHUTHE (143 rue Saint François à Tours derrière le stade Tonnelé), ainsi que devant l'hôtel Le Comté (rue Auguste Comte à côté de la gare de Tours), l'hôtel Saint Eloi (au bout du boulevard Béranger), hôtels qui accueillent des familles logées par l'EAO.
Le même jour, la municipalité de Tours devrait procéder à l'expulsion d'une famille hébergée à l'hôtel La Tranchée (au milieu de l'Avenue de la Tranchée à Tours). La préfecture devrait agir de même pour la famille qu'elle a orientée vers l'hôtel B and B à Saint Avertin (8 rue Pont de
l'Arche Les Granges-Galand). L'ensemble des signataires seront présents devant ces différents lieux
pour soutenir toutes les personnes concernées et tenter d'empêcher leur expulsion. Nous serons présents dès 7 h du matin chaque jour, jusqu'à ce que des solutions soient trouvées.

Nous appelons tous ceux et toutes celles qui ne supportent plus de voir des gens à la rue à venir nous rejoindre pour crier : NON AUX EXPULSIONS !
Mardi 31 mars
nous appelons à un rassemblement à 18 h place Jean Jaurés pour faire le point de la situation. Ce rassemblement pourra être
renouvelé si la situation l'exige.
Tours, le 30/03/09

Collectif de Soutien aux Demandeurs d'Asile et aux Sans Papiers
adresse du site : http://csdasp37.free.fr/
06 34 19 64 98
csdasp37@no-log.org
Le CSDASP est adhérant de la Coordination grand ouest de soutien aux sans
papier
coordsanspap-ouest@rezo.net

DAL 37
06 33 09 69 66
dal37tours@gmail.com

Chrétiens Migrants
02 47 28 54 41
barodl@orange.fr

RESF 37
resf37@free.fr
02 47 63 27 06
http://resf37.free.fr



14 février 2009: Régularisez HANANE
23 janvier 2009: Non à la fermeture de la plateforme pour les demandeurs d'asile: Aftam

Mobilisation contre Hortefeux et Frontex à Montlouis (37) le 20 novembre 2008
Compte rendu d'action

Violences policières à Tours le 11 novembre 2008
Police partout...

Soutenir les sans papiers, un acte terroriste?
Communiqué du CSDASP du 13 novembre 2008

 


Tract
ILS SONT A VICHY SOYONS PIRATES

8 pages
CAMPAGNE VICHY

Tract Appel à la manif à Tours 3 novembre

Tract Des Amis de l'égalité (Blois) contre l'europe Frontex

 

 

CONTRE LES CENTRES DE RETENTION

Tract VIVE LES MUTINS (Incendie du centre de rétention de Vincennes)
Tract pour la non ouverture du LRA de Blois

 


Avril 2008: lutte contre la fermeture du CHUTHE
(Centre d'hébergement d'Urgence Temporaire Hiver et Eté)

Les communiqués (historique de la lutte) lire
Le tract d'appel à la manif du 3 avril lire
Quelques photos ici

 


A venir:
Occupation de la Fac des Tanneurs (2004)

Luttes sur le logement avec le DAL 37